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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 21:00

La pensée universaliste des Lumières est encore actuelle

Je voudrais dans cette planche montrer combien les idées issues de la période dite « des Lumières » au XVIIIème siècle sont encore d’actualité dans la période troublée que nous vivons. Ces idées sont un guide pour l’action d’une partie des acteurs de notre société, elles sont combattues par d’autres. Depuis leur origine elles organisent un clivage entre deux visions de la société et malgré les évolutions historiques notables survenues depuis le XVIIIème siècle, la lutte entre les idées pro et anti Lumières continue, à mon sens, de structurer notre conception du lien social.

Pour développer mon propos, je commencerai par essayer de synthétiser ce que l’on pourrait appeler avec Tzvetan Todorov « l’Esprit des Lumières[1] ». Je présenterai ensuite brièvement l’histoire du mouvement des anti Lumières du XIXème siècle puis j’aborderai le nouveau courant des anti Lumières du XXème siècle que je qualifierai de post-moderne. J’essaierai ensuite de montrer comment ces visions pro et anti Lumières peuvent aujourd’hui mieux rendre compte des fractures politiques de notre société que les traditionnels clivages politique gauche - droite. Enfin je conclurai sur la position et le rôle de la Franc-maçonnerie en général et du GODF en particulier sur cette question.

  1. Qu’est-ce que les Lumières ?

Dans son ouvrage « l’Esprit des Lumières », l’historien Tzvetan Todorov caractérise la pensée des Lumières par trois idées clé :

  • L’autonomie de la personne humaine
  • La finalité humaine de nos actes
  • L’universalisme

Essayons de préciser ces trois points qui sont le fondement de la philosophie des Lumières.

L’autonomie

L’autonomie c’est penser par soi-même : « Sapere aude », c’est-à-dire « Ai le courage de te servir de ton propre entendement » c’est ce que nous dit Emmanuel Kant dans son texte célèbre « Qu’est-ce-que les Lumières »[2] écrit en 1784. Kant nous invite à user de notre liberté d’utiliser notre raison. Ne pas subir ou se plier sans réfléchir aux injonctions des prescripteurs de dogmes religieux, à celles des responsables politiques ou à celles des experts dans tous les domaines. Ne pas rejeter à priori tous ce qui nous est demandé, mais examiner toute proposition avec notre esprit critique, se garder des préjugés, ne pas se cantonner dans les traditions par principe. En un mot réfléchir par soi-même et ne pas déléguer notre conduite à ceux qui voudrait la définir à notre place, être responsable de ses actes. Ainsi, toujours dans le même texte, Kant nous dit : « l’usage public de notre raison doit toujours être libre et lui seul peut finir par amener le Lumières parmi les Hommes ». Nous parlerions aujourd’hui de liberté de conscience, condition nécessaire au développement de l’autonomie.

Cette autonomie de l’individu acquise par l’exercice de la raison doit aussi permettre le libre examen des traditions culturelles de son milieu, choisir de les suivre ou de s’en affranchir librement. C’est ce que l’on peut appeler l’émancipation qui est l’un des but de l’éducation. Elle permet à l’enfant devenu adolescent puis adulte d’échapper à toute contrainte communautariste liée à ses origines pour la remplacer par une libre adhésion aux principes philosophiques auxquels il souhaite se référer pour guider sa conduite.

Cette notion d’autonomie issue des Lumières est à la base de la liberté de conscience de tout être humain. La notion de citoyenneté et l’organisation laïque de l’État sont les moyens pratiques qui permettent de l’assurer dans la vie sociale.

La finalité humaine de nos actes

Cela veut dire que l’Homme s’affranchit de la tutelle religieuse dogmatique dans sa conduite et qu’il est capable de prendre en main son propre destin. Entendons-nous : cela ne signifie pas l’abandon de toute croyance, de toute transcendance ou de toute morale fondée sur des convictions religieuses, mais cela suppose que la conduite de la société est faite par les humains pour le bien-être des humains. Elle ne peut donc reposer sur une entité surnaturelle qui aurait autorité pour lui dicter son organisation. En clair c’est le refus de toute théocratie mais aussi la liberté de s’exprimer pour toutes les croyances ou non croyances. Là encore nous voyons que c’est une organisation laïque du système politique qui répond le mieux à cette exigence de la philosophie des Lumières.

L’universalisme

L’universalisme c’est l’idée que par-delà les cultures les plus diverses il existe un fond commun de principes, de valeurs ou d’idées qui peut et doit être partagé par tous les humains, du seul fait qu’ils sont humains. Ils peuvent donc se comprendre et partager leurs expériences malgré leurs différences de cultures et d’origine. Mais l’universalisme va plus loin en reconnaissant que l’être humain a des droits imprescriptibles qui doivent ou devraient s’appliquer quelle que soit la culture. Citons en particulier le droit à la vie (pas de sacrifices humains bien-sûr, mais pas de peine de mort non plus), le droit à l’intégrité du corps (pas de torture bien-sûr, mais pas non plus de mutilations corporelles rituelles), droit à la justice, droit à l’égalité (entre les hommes mais aussi entre les hommes et les femmes). Ces droits universels ont été écrits pour la première fois dans la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, ils sont encore loin aujourd’hui d’être universellement appliqués même s’ils ont été largement repris dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 signée par de nombreux états.

  1. Les anti-Lumières du XIXème siècle

Une grande partie des idées des Lumières furent mises en œuvre par la Révolution Française de 1789 mais elles furent aussi dévoyés par certaines dérives de cette révolution, en particulier au cours de la période dite de la « Terreur ».

Un certain nombre de philosophes prenant argument de ces dérives et considérant parfois qu’elles sont la conséquence inévitable d’une volonté d’universalisme toujours vouée à des dérives totalitaires, ont développé dès le XVIIIème siècle, mais surtout au cours du XIXème siècle un courant de pensée opposé que le philosophe, historien des idées, Zeev Sternhell qualifie d’anti-Lumières[3].

L’idée directrice des philosophes anti-Lumières décrits par Zeev Sternhell est que la conception universaliste de l’homme est une abstraction qui n’a pas de réalité concrète. Selon eux, ce qui fait la vraie nature humaine, c’est l’enracinement dans une culture, une tradition spécifique, un système de croyances portés par un peuple particulier et transmis de générations en générations. Pour eux, il n’y donc pas de fond humaniste universel, il n’y a que des hommes issus de cultures différentes, incomparables entre elles. Ces cultures, qui ont chacune leur génie propre, sont totalement spécifiques, elles ne sont pas hiérarchisables, et l’on ne peut trouver entre elles de critères commun. Les seuls jugements possibles sont internes à chaque culture selon ses propres critères, tout essai de dégager des valeurs humaines qui transcenderaient toutes les cultures serait voué à l’échec.

Parmi ces philosophes, citons Edmund Burke (1729-1797) souvent considéré comme le père du conservatisme Anglo-Américain. Il fut l’un des intellectuels leader de l’opposition à la Révolution Française dont il jugeait le bilan très négatif. Il était pourtant Franc-maçon, initié à la Jérusalem Lodge n°44 à Londres.

On peut citer également Johann Gottfried Herder (1744-1803). D’origine modeste, de brillantes études lui permirent de devenir théologien et professeur. Il reçut l’enseignement de Kant, avant de s’opposer à lui et rencontra Diderot, d’Alembert et d’autres encyclopédistes. Franc-maçon également, il fut initié dans la loge « à l’épée » à Riga, puis fréquenta la loge « Iéna » à Hambourg et la Grande Loge « Royal York » de Berlin. Parfois considéré comme un des pères fondateurs du relativisme culturel, il refuse toute idée selon laquelle la civilisation européenne de l’époque avec les idées des Lumières constitueraient un modèle universel pour toutes les autres cultures. Il s’oppose à Kant sur la notion de « sens de l’histoire ».

Ce courant de pensée anti Lumières privilégie la communauté par rapport à l’individu, la tradition par rapport au progrès. Il se méfie de l’esprit critique et de l’individualisme de l’homme émancipé. Politiquement il est antirépublicain, favorable à un pouvoir fort et à un certain ordre moral fondé sur la religion.

C’est dans cet esprit anti Lumières que s’inscrit également au XIXème siècle le courant d’idées que l’on a appelé le « Romantisme Allemand ». Ce courant philosophique voit le jour en réaction au rationalisme de Kant. Son thème central est que l’approche rationaliste divise, isole, oppose ; à l’inverse, le sentiment, à commencer par le plus noble de tous – l’amour – unit, rapproche, conjoint. Il veut réhabiliter la primauté de la Nature et de l’Esprit de chaque peuple. L’histoire est une épopée à vivre et l’approche politique rationnelle, jugée stérilisante, est à bannir. La Nature devient un organisme vivant qu’il faut préserver dans sa forme originelle[4], ce sont les prémisses de ce que l’on appelle aujourd’hui la « deep ecology » ou écologie profonde. C’est un courant de pensée principalement développé dans le monde anglo-saxon qui place la préservation et le respect absolu de la nature sauvage au-dessus des droits de l’humanité. Le « Romantisme Allemand » prône également une mystique proche du paganisme qui vient ré-enchanter la Nature : l’art repeuple la forêt des bons et des mauvais génies, certains mythes du moyen-âge ressurgissent. Rien d’étonnant si les grandes figures de ce courant sont plus des poètes et des musiciens que des philosophes classiques : Goethe, Schiller et plus tard Wagner.

Cette critique « romantique » des Lumières n’est pas dénuée de fondement : il est vrai que l’approche rationaliste analytique, en cherchant à mieux comprendre les mécanismes tend à disséquer le sujet, elle laisse de côté une appréhension globale où la subjectivité et l’émotion ont leur place.

Cependant cette vision romantique, qui a son intérêt dans l’analyse de l’individu, peut devenir inquiétante lorsqu’elle cherche à s’étendre à la compréhension des peuples, en passant du domaine individuel au domaine collectif et politique.

En effet, elle conduit à penser que les peuples eux-mêmes doivent être considérés comme des sortes d’organismes vivants dotés d’une personnalité propre qui est leur culture. Il y aurait ainsi, par exemple, un « génie allemand », un « génie français » ou un « tempérament anglais » , qui seraient spécifiques et irrémédiablement différents. Sans nier des différences culturelles évidentes issues de l’histoire, une telle approche induit des conséquences dangereuses pour deux raisons. D’abord elle met l’accent sur la spécificité de chaque peuple et donc pointe ce qui les sépare plutôt que ce qui les rassemble, ensuite et surtout, elle tend à considérer ces spécificités culturelles non comme un produit de l’histoire, donc modifiable et évolutif, mais comme une caractéristique intrinsèque de chaque peuple qui serait, en quelque sorte, transmise par les liens du sang et donc immuable.

On voit alors que cette idéologie poussée à l’extrême, conduit inéluctablement au racisme et l’on peut même considérer que le nazisme en a été l’une des conséquences ultimes.

  1. Les anti-Lumières postmodernes du XXème siècle

Le courant anti Lumières conservateur du XIXème siècle que l’on pourrait classer politiquement à droite se voit réalimenté au milieu du XXème siècle par un courant anti Lumières que l’on pourrait qualifier de postmoderne et rattacher politiquement à l’extrême gauche.

L’idéologie de ces nouveaux anti Lumières est sous-tendue par un mouvement philosophique dénommé « postmodernisme » apparu dans les années 1960 dont quelques représentants connus sont les philosophes Jean-François Lyotard (auteur de « La condition postmoderne »), Gilles Deleuzes, Michel Guattari, Jacques Derrida, Michel Foucault et plus récemment Jean Baudrillard et Michel Maffessoli.

Bien qu’il ne s’agisse pas d’une véritable école philosophique puisque ses divers représentants demeurent très divers dans leurs approches, on peut néanmoins distinguer dans ce mouvement postmoderne un certain nombre d’idées directrices qui les opposent aux idées de la philosophie des Lumières ou cherchent à les « déconstruire » selon le terme utilisé par Jacques Derrida.

Citons :

  • L’abandon de la primauté de la raison au profit de la sensibilité et de l’émotion partagée, idée déjà présente dans le romantisme
  • L’abandon de la référence à la science comme le moyen principal de connaissance du monde qui nous entoure au profit de la notion utilitaire, locale et relative de technoscience (voir notamment les conceptions du philosophe Heidegger sur ce sujet)
  • L’abandon de la notion de progrès et plus généralement de « sens de l’histoire »
  • Enfin et surtout la critique de toute vision universaliste de la société au profit d’une exaltation des différences culturelles entre les diverses communautés humaines renvoyées à leurs origines particulières. Est ici repris l’argument de la spécificité et de l’incommensurabilité des cultures qui font l’homme concret. Cette position s’appuie d’une part sur le fondement objectif des découvertes des travaux ethnologiques du début du siècle montrant l’existence de vraies cultures chez des peuples que l’on jugeait primitifs (cf. Claude Levi Strauss) et d’autre part sur la culpabilité subjective des occidentaux en réaction à la colonisation qui avait méprisé la culture des peuples colonisés, soumis et asservis.
  1. Les positions politiques pro et anti Lumières aujourd’hui

Cette prise en compte du respect et de la diversité des cultures, estimable en soi, a dégénéré chez certains en un relativisme absolu qui, au nom de l’antiracisme, refuse toute approche critique des diverses cultures sur la base de quelques principes humanistes universels. C’est ainsi que s’élabore le fondement des positions politiques communautaristes particulièrement développées dans le monde anglo-saxon.

Ainsi, en schématisant un peu, nous voyons s’affronter deux conceptions de la société :

  • l’une privilégie la communauté, le milieu, les racines, les traditions. Elle place la collectivité au-dessus de l’individu, elle préfère la sensibilité et l’émotion à la froideur analytique de la raison. Elle prétend défendre par principe les faibles et les opprimés en s’abstenant de tout regard critique sur leurs croyances ou leurs préjugés, attitude qui serait assimilée à du racisme.
  • L’autre met en avant l’émancipation individuelle, la raison qui permet à l’individu de porter un regard critique sur ses origines, de s’en extraire pour chercher ce qui dans l’être humain est universel. Elle privilégie l’autonomie de l’individu capable de s’affranchir de sa communauté, quitte à verser dans l’individualisme. C’est aussi une vision plutôt tournée vers l’avenir, le progrès et la science qui ont vocation à être universels. Ce courant des Lumières a triomphé à la fin du XIXème siècle et au début du XXème. Abattu par les grands désastres humains des deux guerres mondiales et notamment la Shoah, il a laissé place au doute et au relativisme absolu des postmodernes.

L’opposition ressurgit aujourd’hui entre ces deux visions que l’on voit s’affronter au plan international.

  • D’une part un retour du religieux et des anciennes traditions culturelles souvent artificiellement reconstruites au nom du combat contre un colonialisme occidental qui perdurerait sous une forme renouvelée. La défense de l’universalité des Droits de l’Homme y est vu comme le moyen pour l’Occident de continuer à assurer sa domination sur le monde
  • D’autre part la poursuite des luttes d’émancipation pour la liberté de conscience qui suppose le déplacement du sentiment religieux du domaine de la célébration collective imposée vers celui de l’intime, l’égalité des hommes et des femmes, la liberté des mœurs, autant de sujets qui placent la liberté et les droits humains au niveau de valeurs universelles mais qui sont souvent défendus seulement par les pays occidentaux et encore pas toujours avec la conviction qui serait nécessaire.

Alors comment défendre ces valeurs auxquelles nous croyons sans tomber dans l’idéologie du choc des civilisations ?

La France et quelques autres pays proposent le modèle de la citoyenneté au sein d’un État laïque. D’autre pays mettant en avant le droit à la différence et le refus de toute critique des cultures préfèrent le modèle multi-culturaliste, voir communautariste. Cependant rien n’est figé et à la lumière de l’expé-rience les frontières bougent entre ces deux conceptions qui apparemment s’opposent.

  1. L’esprit des Lumières dans la franc-maçonnerie et au G\O\D\F\ en particulier

On peut dater la franc-maçonnerie telle que nous la connaissons de la constitution de la Première Grande Loge de Londres en 1717. Dès 1719 son Grand-Maître est Jean-Théophile Désagulier, fils d’un pasteur protestant français réfugié en Angleterre à la suite de la révocation de l’édit de Nantes. Jean-Théophile Désagulier est physicien membre de la Royal Society dont le président n’est autre que Isaac Newton. La franc-maçonnerie nait donc sous les auspices de la tolérance en matière religieuse et de l’ouverture aux idées scientifiques, au progrès en un mot à l’universalisme des Lumières.

Schématiquement la Franc-maçonnerie évolue ensuite selon deux directions : d’une part la franc-maçonnerie dite « régulière » qui reste attachée à un fond religieux non dogmatique (le Grand Architecte de l’Univers), plus orientée vers le travail symbolique que vers la réflexion sociétale, d’autre part la franc-maçonnerie dite « libérale » ou « adogmatique » qui admet la non-croyance au nom de la liberté de conscience et qui souhaite non seulement améliorer l’Homme, mais aussi la société.

Le Grand Orient de France qui nait en 1773 fait partie de cette branche adogmatique de la franc-maçonnerie. Dès son origine, il se caractérise par une avancée démocratique unique pour l’époque : les Vénérables seront élus par les Loges. Tolérance religieuse, prélude à la liberté de conscience, croyance au progrès de l’Humanité et à des valeurs humanistes universelles telles sont les grands principes que défend le G\O\D\F\ dès ses origine et qui sont en symbiose avec la philosophie des Lumières.

Aujourd’hui encore nous retrouvons ces thèmes à travers notre constitution et nos rituels.

Notre constitution nous qualifie d’institution « progressive », c’est-à-dire qui œuvre pour l’avenir dans une optique de progrès, elle se donne pour objet la recherche de la Vérité ce qui exclut le relativisme absolu, elle inclut dans ses principes la liberté absolue de conscience, elle travaille à l’amélioration matérielle et morale et au perfectionnement intellectuel et social de l’Humanité, autant de thèmes cardinaux de la philosophie des Lumières.

Notre rituel de fermeture dit que les francs-maçons « prépareront par une action incessante et féconde l’avènement d’une Humanité meilleure et plus éclairée » et que la « lumière qui éclaire le temple doit rayonner sur tout l’univers », voilà bien aussi des thèmes universalistes en accord avec les Lumières.

Mes SS\ et mes FF\ et conclurai donc en affirmant que l’Universalisme des Lumières est dans nos gènes maçonniques.

J’ai dit

Bibliographie

Emmanuel Kant, « Réponse à la question qu’est-ce que les Lumières », 1784

Alan Sokal, « Pseudosciences et postmodernisme, adversaires ou compagnons de route », Odile Jacob, 2005

Tzvetan Todorov, « L’esprit des Lumières », Robert Laffont, 2006

Zeev Sternhell, « Les anti-Lumières », Fayard, 2006

François Jullien, « De l’universel, de l’uniforme, du commun et du dialogue entre cultures », Fayard, 2008

Humanisme n°297, Dossier : « Les anti-Lumières contre la République », Octobre 2012

Sophie Bessis, « La double impasse, l’universel à l’épreuve de fondamentalismes religieux et marchand », La Découverte, 2014

Jean-François Mattei, « L’Homme dévasté », Grasset, 2014

Carlo Stenger, « Le mépris civilisé », Belfond, 2016

Jean Birnbaum, « Un silence religieux, la gauche face au djihadisme », Seuil, 2016

[1] Tzvetan Todorov, « L’esprit des Lumières », Robert Laffont, 2006

[2] Kant, « Réponse à la question qu’est-ce que les Lumières », 1784

[3] Zeev Sternhell, « Les anti-Lumières », Fayard, 2006

[4] voir par exemple Friedrich Schelling (1775–1854) : Système de l’Idéalisme Transcendantal

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